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LE RUISSEAU mon village de là-bas

 
 
Je suis un enfant du RUISSEAU un village du grand ALGER
 
J'ai vecu 17 années dans un departement français... l'ALGERIE ....!mème si c'est en afrique, pour
 
nous c'était la france ... la france  (d'ailleurs ).
 
La RACE des pieds-noirs ,dont je fait partie (bien modestement ) et un peuple  courageux et fier " il a de quoi "; venus de différentes régions d'Europe ;pour partir de son coin il faut déjà avoir du courage , et affronter les aléas d'un nouveau pays ce n'est pas évident ! il avait fallu assécher les marécages , enlever les cailloux affronter les maladies et faire d'un territoire inhospitalier et inculte un jardin d'Eden , et c'est ce qu'ils ont fait . en plusieurs générations .Bravo et Merci !!!
 
 
 
 
 
 
 
  

sous un texte très émouvant en hommage aux "pieds-noirs" que nous sommes[U1] .

Il était une fois des milliers de petits garçons et filles vivant en Algérie, dans les milliers de villes et villages répartis sur tout le territoire qui allaient à l’école, grandissaient, jouaient, ne se doutant pas un seul instant de la catastrophe qui les attendaient.

Car, il faut bien parler de catastrophe humaine, provoquée par l'éxil et les dommages collatéraux qui se sont ensuivis.

Mais le peuple pied-noir a hérité de ses ancêtres toutes leurs qualités, celles des pionniers.

En venant en France, ou ailleurs sur la planète, il ne s’agissait plus de défricher des terres incultes, d’'assécher des marais, de lutter contre le climat et les maladies, de bâtir un pays.

Il s’agissait de construire sa vie, sa famille, de faire sa place. 

Tous l’'ont fait, dans l'’honneur et la droiture, dans l’'amour du travail bien fait, dans le respect de la parole donnée. Maintenant, que tous ces petits garçons et ces petites filles sont devenus vieux, ils témoignent.

Les sites qu’ils ont créés sont nombreux, émouvants.

Tous recréent cette vie d’avant, cette vie où ils étaient jeunes, insouciants et installés dans leur terre natale pour mille ans.

Nous sommes des «Muhadjirouns» des exilés, des vrais sans espoirs de retour, sans espoirs tout court.

Seuls restent nos souvenirs amplifiés par la nostalgie, que nous partageons à longueur de page sur le web ou dans des milliers de livres édités souvent à compte d'’auteur.

Nos publications deviennent nos racines.

Elles veulent remplacer celles qui furent coupées brutalement une année maudite de 1962.

Qui peut nous comprendre? Rares sont les hommes et les femmes de bonne volonté qui puissent accéder à comprendre cette souffrance.

 Mais malgré tout cela, le peuple pied-noir qui va disparaître, comme toute chose vivante d’ailleurs, ne perd pas son caractère.

Cette joie de vivre, cette bonne humeur et ce bruit qui le caractérise.

Ce bruit de la parole et du geste dont on lui fait reproche encore aujourd'hui.

Ce bruit qui cache ses pudeurs, ses tristesses et sa peine immense de l’Algérie perdue.

Ce bruit qui est notre marque de fabrique.

Ces milliers de petits garçons et de petites filles se retrouvent maintenant autour de la toile, partageant leurs textes d'’avant, recroquevillées ensembles comme pour se tenir chaud dans leurs derniers moments. 

Leurs histoires, nos histoires seront les  monuments de notre patrimoine national.

On les visitera comme on visite un château perdu.

Leurs enfants, leurs amis, les anonymes profiteront de ce jour annuel du patrimoine pour leur rendre l’hommage qui convient.

Notre histoire est grandiose, nous étions des petites gens, nous sommes devenus grands. 

  Malgré toute la rancœune que nous pouvons nourrir contre les politiques d’antan, la France nous a permis de vivre de manière économique sociale et culturelle en échange nous lui avons donné nos grands pères, nos pères nos frères pour la défense de sa liberté.

Dans la France ce grand pays nous avons reconstruits nos familles, nos vies.

A l'heure des bilans nous pouvons être fiers de nous.

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Mes Amis vous pouvez me joindre ou m'envoyer des photos sur l'adresse e-mails ci-dessous.
 
 
Le "RUISSEAU " quartier du grand ALGER 12 ème arrondissement entre le Hamma et Hussein dey ,entre le ravin de la femme sauvage et les sablette (plage de la méditerannée )avec son stade municipal ,son cinema "le stela",sa paroisse "DON BOSCO
"Ste. MONIQUE ... sa colone vertebrale ,la rue de LYON, qui stop a la rue POLIGNAC ,ses écoles "la CORDERIE  ,etc..etc...!                                          5074389427-98239ef008-b.jpg
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Je ne peut ,parler du ruisseau grand quartier au sud-est du
 
 grand ALGER ,sans vous citer un de ses composant   "la
 
Regie" le lieu qui m'a vu naitre . 
La Régie, est ce " fer à cheval " accolé à l'usine à gaz  face à l'immeuble des pompiers et de la rue des sports d'un coté , le jardin d'Essai , la maison des miracles , l 'usine à gaz , et le stade municipal ; les rues du Dr CALMETTE ,  du Dr ROUX , la rue des sports , la rue Hélène BOUCHER ou dit : 14 étages .
Ce quartier , un des plus pauvres d'Alger ; où se cotoyaient trés amicalement  80% d' Arabes et 20% de Français ou d' Européens ; comme ils aimaient à nous appeler.Les communautées étaient melangés beaucoup de camaraderie de fraternitée de copinages ; mais pas de mariages mixtes( à ma connaisance cela ne se faisait pas )les plages étaient généralement occupées par les  européens ou les francisés ; sans ségregations aucunes c'était comme cela , les bal aussi il n'y avait pas de " mélange " ;Apparamment à cause des religions;( c'est evident que dans notre religion occidentale maintenant  celle ci est beaucoup plus permissive , que dans la religion orientale ).Et ce n'est pas mon but de critiquer tel ou tel religion .chacun prie à la facon qu'il veut ....!  Certain cinemas  passaient des films en arabes,ou des westerns ou ils venaient beaucoup plus generalement , malgrés qu'il m'étais arrivés, asser souvant ;d'y aller sans aucuns problémes; au contraire les lieux commes les garguottes, les europeens étaient trés bien acceuillis,ainsi que certains bars .une verritable amitiée avec un grand A ;une immence Fraternité ,entres les communautés( Arabe  et europeenne) !!! ensuite la haine a remplacer l'amitiée, la fraternitée;la barbarie a remplacer la cammaraderie !!!..si mon coeur meurtri ne pourra jammais oublié ni les lieux ni les personnes ni les drames !!!... il faut pardonner , si c'est possible )) cela étant ce n'est pas l'objet de ce site qui est  essentiellement reservé aux souvenirs,à la fraternitée ,'amitiée et à la belle et bonne  epoque ,...
 
     
 Un quartier trés pauvre financièrement , mais trés riche 3.jpgen amitié et en partage !. Je me souviens des  câsse-croute ( généralement une tomate coupée en deux , du sel et de l'huile) partagés généreusement ; nous n'avions pas tous les jours de la viande,  mais ce que je veux démontrer , c'est que le manque de moyen financier n'est pas obligatoirement la "misère"car la solidarité dans ces cas là, est une richesse incommensurable ;
Pour me situer socialement et géographiquement , je suis né en 1945 , fils d' une femme de ménage et d'un fonctionnaire ; benjamin d'une fratrie de quatre enfants; deux soeurs Paulette née en 34 et georgette née en 32 , un frère, jean-pierre ne en 40 (1940 ) nous habitions au 3 rue Docteur CALMETTE , Bt P , au 2èm étage ,un deux pieces ,qui avait tant bien que mal reussi a caser les 6 personnes.
 J'ai fréquenté l' école du stade municipal, mais pas trop longtemps , ( je sais ça se voit ) ,Jusque chez RIDEAU notre instituteur , ensuite ; quelques mois au Lycée Technique LAFARGE comme menuisier, et ensuite , un peu comme coursier dans une pharmacie; et autres  petits boulots , en 1959 comme apprenti coiffeur à la rue CAUSSEMILLE ,au HAMMA ; ensuite j'ai travaillé toujours comme coiffeur en face du cinéma Le STELLA au Ruisseau . J'ai habité la Régie jusqu'en 1961, ensuite aux H B M , en face du marché REVOIL , jusqu'à ce que je me " sauve " d' ALGER le 23 Juin 1962 ouf !!....
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Les amis ; vous pouvez laisser des messages sur le site , même les enfants et petits- enfants ! c'est vrai que peut être par pure pudeur on ne parlait , ni ne racontait rien " de là-bas " aux enfants , mais je crois qu'ils sont demandeurs ; Je rend hommage à Jean Yves BARRAIRE ; un enfant et petit - enfant de pompiers de la Régie qui s' intéresse à ses racines .
 
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Le RUISSEAU, c'était aussi les marchands de quatre - saisons, où il m'était arrivé de pousser la charrette jusqu'à la limite du bas de Kouba  pour 50 centimes ; c' était aussi les moutchous ( les m'zabites ) qui vivaient en vase clos , des épiciers disponibles 20 heures sur 24 , et qui vendaient au détail , 50 ou100 grammes, un quart ou un demi litre , un oeuf ou deux et qui marquaient sur l'ardoise, parfois  ; alors on s'en souvient ?, les souvenirs reviennent  quand mème ?.
La Régie c'est Eugène le clochard , philosophe avec qui on aimait palabrer !, et qui en connaissait des choses de la vie ! je me rappellerai toujours de son decés (qui m'a marqué ) dans le couloir du bâtiment .Dans la tête d' un enfant , çà laisse de drôles de souvenirs.
La Régie c'est aussi Sauveur DAHAN , son cheval d'abors et ses traction avant ,ensuite .
 La Régie c'était aussi  la glace pillée entre deux gaufrettes que l'on revendait entres copains , les voitures qu'on (soit disant ) placait et qu'on surveillait les jours de grands matchs, au stade municipal ,a la sortie , les propriétaires des véhicules nous donnaient parfois une petite piéce ! ; les courses que l'on faisait pour les personnes agées pour quelques piècettes .
Les bêtises que l'on faisait entre gosses au "14 juillet " je ne vous fais pas un dessin (c' est une sorte de boîte pour garçons  au HAMMA ,un jour, qu'on embêttait la patronne, elle appella " Paulette " on croyait que c'était une fille , il nous sort de là un énorme chien méchant, on est encore en train de courrir .
 La Régie , c'est quand on allait voler des cocoses au jardin d'Essai ou quelques fruits sur les arbres à la condition de pas recevoir un coup de fusil ; ( du gros sel dans les fesses ) on ne portait pas plainte sinon c' était la rouste en plus .
Compte tenu de la chaleur, le soir on se retrouvaient souvant autour peut ètre d'un poste de TSF ou se retrouvant en écoutant les histoires des uns et des autres , je me souviens aussi que les "travailleurs immigrés" comme ont les appelle maintenant, en rentrant au pays aprés avoir fini leurs travail en métropole , nous montraient les photos des filles qu'ils avaient "eu" et certainement brodaient un peu ou exageraient surement , malgrés que nous savions les filles de métropole peu farouches bien au contraire de nos filles pieds-noir ,parce que à l'époque la-bas le maximum c'était le flirt et encore il y avait toujour quelqu'un de la famille pour accompagner eventuellement les amoureux; ou alors c'était le mariage .bon aprés 62 elles se sont ratrappées, pour certaines .
Et les jeuxchez nous  ?
 
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Les jeux : il y avait le carré Arabe , un jeu simple où l'on faisait un carré à la craie et l'on jouait avec des petits cailloux qu'il fallait alligner.
Il y avait aussi le serpent , on traçait un serpent à la craie par terre , on le morcelait et on jouait avec un bouchon de soda ou d' Amoud  BOUALEM  avec le pouce et l'index .
Il y avait le jeu avec une lame que l'on faisait sur la terre et, qui consistait à faire un carré ou un rond assez grand , le partager en deux se mettre sur " son territoire " et avec une lame de couteau, la planter sur le territoire du voisin, et en annexer une partie , si la lame ne se plantait pas , c'était à l'autre de jouer ; et il fallait toujours pouvoir avoir un territoire assez grand pour mettre ses pieds et lancer la lame, sinon on avait perdu .
Il y avait bien sûr , le cerceau .
Les osselets ; jeu qui consistait à jouer avec des os petits et carrés en général  5, il fallait en lancer un en l'air et le temps qu'il retombe en ramasser un ou plusieurs .
Il y avait bien sûr et comme partout je suppose , le jeu des" noyaux" noyaux d'abricot , qu'il fallait " dégommer "  en tas ou individuellement .
Les carrioles que l'on fabriquait avec des planches de bois et des roulements à billes , et les trottinettes .
Le téléphone que l'on fabriquait avec une boite de "prise" et de la ficelle ou du fil électrique , en parlant fort et à peu de distance on pouvait entendre.
Les billes bien sûr (sauf que nous , nous êtions les meilleurs ).
Au cow-boy et aux indiens , comme tous les mômes bien sûr .
Bon , il y avait les patins à roulettes . fastoche !....
De toutes les façons ,  on jouait avec n'importe quoi ! des bouchons de liège , des capsules , des cailloux . Nous n'avions pas le choix ,vu notre condition modeste pour la plupart d'entre nous , il nous restaient l'imagination . 
Que d'emotions il me semblait ne plus me rappeler de ces choses la et poutant ça reviens doucement doucement .
J'ai voulu en creant ce site ,recreer l'ambiance de la-bas ,c'est pour cette raison que vous pouvez mettre des "commantaires" sur des diverses rubriques ,nos plages ,les enfants de pieds noirs,la rubrique necrologique ,et une serie de "TCHATCHER" 1, 2 , 3 , 4 , 5,6,7,8 etc..ces rubriques permettent aux amis de ce site de faire des commantaires chaques jour et pour divers raisons ,car chez nous comme dans d'autres pays mediterannéens les gens voisins et amis se reunissaient sur le seuil de leurs immeuble a parler de tout et de rien en soirée ,comme la famille HERNANDEZ de BAB EL OUED,et vous verrez que c'est assez ressemblant dans le styl ,.
Le RUISSEAU c'est aussi la Joyeuse Union DON -BOSCO.la J.U.D.B. et son patronnage ,mais certain dans ce site vous en rappellerons les details bien mieux que moi .
 
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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021