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Le Jardin d'Essai

professeur
professeur

le 27/01/2008 à 19:06

Après le départ des troupes alliés et un peu avant le 27 juillet1947, date de l'inauguration officialisant la réouverture du Jardin d'Essai, nous avions eu l'occasion de découvrir ce magnifique parc avec notre classe(cf "La grande Ecole" dans "je ne vous parlerai pas").
A partir de cette année là, tout naturellement et quasi quotidiennement, après avoir franchi la porte d'Orient, pays de lumière, de vie et de renaissance, nous pénétrions sages comme de petits anges dans ce paradis terrestre.
Dans un premier temps, nous allions admirer la belle houri, lascive et dénudée sur son pièdestal au milieu de ce que nous considérions comme un fleuve très poissonneux.Sur un fond de végétation luxuriante bercée par le chant des oiseaux rares, la baigneuse nue semblait nous indiquer la direction des fruits délicieux dont nous serions nourris.
La tentation était grande! Aussitôt, nous amorcions un déplacement artificieux d'Est en Ouest, tels des génies de la brousse plutôt dangereux. Nous l'étions sans nul doute( cf "En toute Liberté" du 9/1/08), malgré les précautions prises, après un grand détour, lors de l'opération "Cocos" (Nous prononcions "cocoses"). Des guetteurs étaient disposés pour faire la"mata" (en français, le guet et en arabe le chouf) dans l'alignement des allées convergentes sur le cocotier du Chili convoité. A tour de rôle, seul le tireur désigné et armé des pierres ramassées en chemin, avait la prérogative de piétiner la plate-bande pour se rapprocher de l'arbre au très long fût et lancer son projectile vers le régime de noix miniatures de coco.Lorsqu'il atteignait la cible avec plus ou moins de force, des fruits à la peau lisse et de couleur oangée se détachaient et il empochait sa part. En cas d'échec, il avait toujours une excuse à la noix...de coco évidemment.
La nature était si généreuse et notre adresse tant exercée que nous repartions en courant comme des dératés, les poches tellement pleines qu'elles pendaient poisseuses en dépassant largement l'ourlet de notre short.Arrivés au quartier les plus malchanceux étaient approvisionnes par ceux qui auraient été incapables de machonner toute leur prise.
jacky
jacky

le 30/01/2008 à 19:08

C'est vrai que le Jardin D'Essai fait partie de notre patrimoine morale et historique.cela me rappel bien sur, toutes une jeunesse ou parfois nous tapions " cahw" ou l'ecole buissonnière commes disaient les patos .mais que de souvenirs ...! La dernière fois ou je suis aller au jardin d'essai c'était en novembre 2006 je suis arrivé en taxi affrété pour l'aprés midi , avec ma soeur mon épouse et le beau frere le jardin était fermé et interdi aux visiteurs mais à force de palabre nous avions pu entrer et le visiter complétement ( vous avez pu voir des extraits de video )et le visité avec l'ingenieur en chef qui a été d'une gentillesse exemplaire et comme nous a connu le jardin dans sa jeunesse nous avons fait pratiquement toutes les allées et il nous expliquait les traveaux à faire et à prevoir .nous avons deviné que compte tenu de la lourdeur de l'administration algerienne .si vous vouliez une plante maintenant vous l'aurait dans queques années bien sur je suis reparti avec quelques cocosses (vertes) dans les poches .
LANGELLA
LANGELLA

le 31/01/2008 à 23:03

Quand on faisait l'école buissonière, on disait "BACAHORA! "....tu vois j'ai encore bonne mémoire malgrés les manque scolaires....Les BACAHORA...je met un S. ...
professeur
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le 04/02/2008 à 17:37

Le professeur et Roumite:
Il y a quelques temps, dans le garage souterrain du Conseil Général 13, j'ai croisé un distingué universitaire qui cherchait une sortie pour accèder au colloque sur l'Europe. Comme je lui faisais remarquer qu'il n'avait pas l'accent provençal et qu'il avait reconnu le mien, Jacques me précisait être d'Alger où il avait habité "maison Estève", boulevard Thiers, contre l'entée Ouest du Jardin d'essai. A peine lui avais-je dit avoir vécu rue des Sports qu'il me demandait, tout de go, si j'avais connu Roumite.
Comment un Professeur Emérite de la Faculté de Marseille, plus âgé que moi, avait-il eu affaire à ce gardien, si ce n'est lors d'une virée "cocoses"? (1)
M.Roumite était particulièrement vigilant à tout déplacement de jeunes et avait l'art de se planquer avec son stick de bambou sous le bras. Quand il nous courait derrière, il balançait son bâton dans nos jambes pour nous faire tomber et nous attraper. Le plus souvent nous lui échappions et d'aucuns n'hésitaient pas à s'arrêter le temps de lui renvoyer son projectileToutefois, nous connaissons tous les récits de ceux qui ont connu quelques heures la "prison" du Jardin d'Essai.
(1)Cocoses: voir sur "En toute liberté"
Ndlr
Ndlr

le 06/02/2008 à 18:22

"Cocoses", nom impropre des noix de coco miniatures, fruits de couleur verte puis orangée après murissement, assemblés en grappe, du Cocotier du Chili. Cet arbre aux feuilles pennées, de la famille des palmacées, a pour nom savant "Jubéa spectabilis. Ses noix sont comestibles et on en fait des confitures.
professeur
professeur

le 13/02/2008 à 19:07

L'île
Des cocotiers du Chili à l'atoll de Robinson, il n'y a que quelques encablures et pour nos rêveries quelques pas seulement.
Il nous arrivait de retarder nos civilités à la baigneuse nue. Après avoir franchi la grille d'entrée du Jardin d'essai et traversé le boulevard de ceinture, nous quittions l'allée centrale en bifurquant à gauche. Le premier chemin nous conduisait vers le pont Est qui enjambait gracieusement "le grand lac". Le temps d'observer les lentes évolutions des poissons exotiques, nous étions prêts à laisser courir notre imagination.
A peine prenions-nous pied sur l'étendue de terre ferme que nous devenions des aventuriers débarquant sur une île déserte. Emerveillés par la luxuriante végétation tropicale, nous commencions par mener une exploration systématique de l'îlot. En quête de provisions alimentaires, comme Robinson Crusoé et son fidèle Vendredi, après nous être assurés qu'aucun "sauvage"(gardien) ne rôde dans les parages, nous allions dans un recoin de la rive Ouest por caler une ligne rudimentaire. Notre attirail de pêche se réduisait à une épingle à tête recourbée et attachée à un bout de ficelle ou de fil de couturière.Ce matériel de fortune suffisait pour mettre à l'épreuve notre patience pendant que les copains faisaient "la mata". Quand bien même un poisson rouge venait à mordre l'appât fait d'une boulette de pain ou d'un petit ver de terre , nous ne remontions jamais une prise. Seul Jojo avait réussi son coup, le jour où il avait récupéré sur les rochers de la plage des Sablettes un hameçon monté sur un morceau de gut ( de crin, disions-nous aussi) abandonné par un pêcheur qui avait cassé.
Avant de quitter le camaîeu végétal de cette petite terre en forme de poire cernée d'eau verdâtre, entre les trois palmiers, nous allions admirer la chute de reins de la belle et très sensuelle nageuse se sèchant au soleil dont les courbes se reflètaient dans le miroir de l'eau. Ce moment d'extase dissipé, après avoir ramassé une poignée de cocoses au passage, nous pouvions rejoindre notre Quartier Général(Q.G.) établi généralement sur le petit pont Sud-Ouest, maçonné façon branches de bois. Assis, perchés ou à califourchon sur le parapet, nous étions fascinés par le champ aquatique où proliférait une flore exubérante de nénuphars en fleurs.
Nous devisions allègrement et refaisions le monde. Soudain, l'un d'entre nous avançait une idée qui, après concertation, allait nous entraîner dans un nouveau jeu ou une amusante aventure du style <<Quatre cents coups>>.
Blanquer
Blanquer

le 15/02/2008 à 12:12

Tout d'abord, vers les années 1830, il y avait au Hamma partant de la mer et remontant en pente douce vers une petite colline, un Royaume. Ce Royaume appartenait depuis toujours aux insectes les plus nuisibles où le moustique vecteur de fièvres était Roi. L'insalubrité des lieux était sa compagne.
Ce vaste cloaque de quelques hectares marécageux et malsains, où la chaleur et l'humidité commandaient, allait devenir par la détermination de quelques uns, le Jardin d'essais. Qu'aurait été ce rectangle de terre gorgée d'eau croupie sans... cette aventure humaine et scientifique unique, sortie du néant par la volonté qe quelques visionnaires entêtés accompagnés dans cette gigantesque tâche par des hommes au courage hors du commun et têtus comme des mules.

A une époque où n'existaient ni sulfamides ni pénicilline, où le paludisme, la malaria et mille autres maladies sournoises tuaient, où le tracteur agricole n'était encore même pas un rêve, c'est à l'aide de leurs seules pioches, leurs crochets maltais, leurs pics, leurs binettes et leurs lourdes pelles que ces hommes là, sûrement un peu fous, asséchèrent ce bourbier insalubre.
Combien moururent? Sûrement beaucoup.

Venus d'un peu partout et parlant des langues différentes, la plupart d'entre eux pauvres comme Job, ne possédant que leur courage et aussi leurs peurs, souvent chaussés d'espadrilles en corde et vêtus de nippes, ossus et secs comme des triques, le plus souvent l'estomac dans les talons se satisfaisant d'un modeste croûton de pain rassis et parfois dans les jours fastes d'un vieil oignon fané précieusement conservé au fond d'une poche, ils arrivaient des campagnes pierreuses, arides et stériles d'où l'eau aussi rare que le diamant les en avait chassés. Ils arrivaient aussi des bords de mers aux côtes hostiles et peu poissonneuses. Certains, moins nombreux mais tout aussi démunis, venaient des villes. Tous avaient l'espoir d'une vie meilleure et dans leurs coeurs l'amour de leurs nouvelle patrie. Alors ils se mirent chacun selon ses aptitudes, à l'ouvrage. Leurs mains déjà calleuses devinrent encore plud dures et les manches de leurs outils encore plus lisses. D'un bourbier insalubre ils firent quelque chose de grandiose.

Progressivement cet ancien marécage devint un véritable laboratoire horticole et arboricole où poussaient des milliers d'espèces venues des contrées les plus lointaines.

La besogne entreprise par tous ces hommes est exemplaires.
Leurs descendants qui plus tard parlant tous la même langue mais un peu plus colorée, chaparderont quelques fruits sur ces arbres plantés là par leurs ancêtres, deviendront par les méandres de l'histoire... des indiens. Des indiens de la tribu des Pieds Noirs.

Mais pour les enfants qui avaient le privilège de côtoyer cette jungle urbaine, le Jardin d'essais n'était rien d'autre qu'un immense terrain d'aventures, de jeux et de découvertes. Seuls comptaient alors les grandes parties de jeux dans les recoins touffus et ombragés de ce paradis et le chapardage audacieux de quelques cocoses difficilement acquises par la cueillette préhistorique que vous savez. Les plus adroits usaient, eux, d'un "taouel" (instrument que même notre éminent Paul Robert n'a pu traduire) ou lance pierres en forme de "Y" fabriqué avec un soin tout chirurgical par son propriétaire à partir d'une fourche de bois d'olivier sélectionné encore un peu vert puis durci au feu. Les deux lanières élastiques constituant l'élément propulseur et ficelées aux extrémités supérieures du "Y", provenaient généralement d'une vieille chambre à air. Mais attention hein...! il fallait une chambre à air de qualité irréprochable car la tension précédant le tir était si forte, que lorsque l'un des élastiques cassait... aï, aïe, aïe la botcha dans les doigts! La pièce recevant le projectile était faite d'un vieux morceau de cuir souple récupéré on ne sait où! probablement d'une vieille chaussure. La plupart du temps cette arme redoutable était confisquée par les institeurs et sa récupération impossible.

Plus tard, adolescents, à l'âge où les pustules infamantes de l'acné juvénile foisonnent sur les visages encore imberbes, quand la voix se brise et cherche son timbre, le Jardin d'essais devenait le lieu des premiers rendez-vous et des flirts discrets. Mais comme c'était difficiiiiiile!

Le Jardin d'essais était propice à la flânerie dominicale et les familles peuplaient les nombreuses allées de ce lieu idyllique: allée des platanes, des bambous, des ficus, des dragonniers... La longue allée des dragonniers était royale. Ces arbres venus des lointaines Canaries, faisaient une voûte rafraichissante pour le promeneur. Leurs branches enchevêtrées, difformes et biscornues, ressemblaient à des doigts crochus prêts à vous happer. Ces arbres là auraient eu toute leur place dans un film d'épouvante de Walt Disney tant leurs formes étaient inquiétantes.
Les plus jeunes ne le savent pas, mais en Algérie, nous avions une propension particulière pour nous faire entre nous des frayeurs bleues; nos imaginations étaient sans limites.

L'infini catalogue arboricole du Jardin d'essais, recensait une époustouflante exubérance d'essences: araucarias du Chili, d'Australie et d'ailleurs; camphriers; agatis géants des Célèbes; palmiers; les ficus aux feuillage gras et d'un vert profont et luisant, nous fournissaient gratuitement un chewing-gum local sans aucun goût; les banians desquels pendaient d'énormes lianes faisant de nous des Tarzans; yucas aux feuilles dressées comme des épées vers le ciel presque toujours bleu... J'arrête là l'énumération de cette flore magique.
Nombreux étaient les peintres et les aquarellistes orientalistes qui installaient leurs chevalets au pieds des hauts palmiers.

Et quand la brise venait du large, l'iode marine ajoutait une note épicée aux parfums des fleurs. Mais parfois, ces douces senteurs étaient couvertes par d'autres odeurs: celles de l'huile d'olive venant de chez Tamzali.

Et dans cet Eden il y avait aussi un zoo. Un zoo créé en 1900 par Joseph Dange, un autre visionnaire.
Blanquer
Blanquer

le 16/02/2008 à 07:29

........ profond
.........Tarzan
professeur
professeur

le 18/02/2008 à 23:19

Sorti de son silence passager, Blanquer nous campe " Le(s) premier(s) homme(s)" avec cet hommage criant de vérité qu'il est bon de rappeler.
Le dur labeur de ces pionniers a fait de nous des enfants gâtés par la nature qui jouissions en toute insouciance de ce coin de paradis.
Plus loin, sa fiche descriptive du "taouel" ne peut-être que l'oeuvre d'un expert du"stac", autre appellation du lance-pierres.L'art et la manière voulaient que la fourche du manche ait la forme arrondie d'un verre ballon.
Son adolescence nous ramène sur le petit pont de bois(cf photo 230 sur "picasaweb) d'où les amoureux ne pouvaient pas échapper à notre vigilance quand ils se dirigeaient, mine de rien, vers le bois ou vers le banc caché la bananeraie, communément appelée "le petit bois de bananiers". Nous faisions semblant de regarder ailleurs et leur laissions le temps de se croire seuls au monde, avant d'aller les taquiner...et de prendre nos jambes à notre cou pour éviter le courroux du jeune homme.
Dans la foulée, nous décidions de jouer les "Johny Weissmuller"(le Tarzan de l'époque) se balançant aux lianes des ficus. Celles que l'on voit sur la photo 231 sont situées au bord du petit lac au crocodile sculpté sur une racine aérienne que nous avons tous chevauché. Le plus souvent nous préférions jouer les "Cheetah" dans l'allée des ficus sur le parcours des trois arbres où les lianes étaient plus longues et plus souples.Nous nous élancions d'un arbre à l'autre avec plus ou moins de réussite.Nos acrobaties terminées, nous nous mettions à la recherche d'une pierre anguleuse pour saigner le tronc de ces arbres et récupérer le lait caoutchouteux qui s'épaississait à l'air: c'était le chewing-gum des pauvres
Blanquer
Blanquer

le 20/02/2008 à 12:10

Lorsque nous "singions" Cheeta la fidèle compagne après Jane bien sûr ou quand nous imitions TARZAN lui-même avec son puissant cri revu et atténué, son ombre devait nous nous accompagner de liane en liane.

En effet, l'un des premiers films de Tarzan avait été tourné dans les années 1932 dans la jungle du Jardin d'essais.

Le titre anglais de ce film était: "Tarzan the ape mann"
et en français: "Tarzan l'homme singe"
et en Pied Noir: "p....n tia vu comme il est fort ce batard!!

Ce film réalisé par W.S.. Van Dyke, avait pour principaux acteurs:
- Johnny Weissmuller,
- Maureen O'Sullivan,
- Aubrey Smith,
- Neil Hamilton....

Extraordinaire non?
Jacky
Jacky

le 20/02/2008 à 15:39

Je lit les exposes sur le jardin d’essai et encore une fois cela me laisse sans voies (comme dirait l’autre de la SNCF) plus d’unes fois j’aimerai remercier BLANQUER et le PROFESSEUR pour leurs étonnant travail ; mais merci. ! Ou milles merci … ! me semble tellement dérisoire face a cette avalanche de phrases qui colorent notre psychique au delà de l’imaginaire qui nous rappellent d’inouïes souvenir de nos rêves oubliés, temps pis si c’est dérisoire je vous, nous vous disons merci messieurs.
Djaouida (copie)
Djaouida (copie)

le 22/02/2008 à 18:24

Djaouda,
Ah oui les cocos!
Mais quel était le nom de l'arbre porteur? cocosiers? (c'est marrant comme nom vous ne trouvez pas?) Toujours est-il que ces arbres étaient si hauts, qu'il fallait pour récolter ces petits fruits à la peau jaunâtre, lancer des cailloux pour les atteindre. Et il fallait viser juste si l'on ne voulait pas que le cailloux en rebondissant sur le tronc vous revienne avec une vitesse accrue en pleine poire. Tout un art.
Et puis, une fois le suc du fruit au goût incertain avalé, il restait dans la bouche suffisament de fil pour tresser une corde.
professeur
professeur

le 22/02/2008 à 21:00

Le texte , ci-dessus, est de Blanquer qui répondait à Djaouida par l'intermédiaire de Sophia(cf "en toute liberté")
professeur
professeur

le 23/02/2008 à 01:26

Le parc zoologique du Jardin d'Essai est une conception en 1900 de M. D'ANGE, correspondant du Muséum. Les visiteurs y accèdaient par la grille d'entrée Nord ou arrivaient de l'intérieur par l'allée des Dracoenas. La porte monumentale, ornée au fronton d'un lion entouré de pélicans,offrait un abri sous son porche. Nous pénétrions ensuite dans la galerie où étaient exposés en vitines les énormes oeufs d'autruches, leurs plumes et celles du paon tachetées d'ocelles .
Nous commencions notre visite en prenant à droite vers la partie ornithologique. En passant, nous nous attardions rêveurs devant les inquiètants crocodiles aussi imposants que celui poignardé par Tarzan après une lutte épique dans une rivière. Ceux-là dormaient la plus part du temps sur les bords du bassin ou se réfugiaient dans l'eau par temps humide. Plus loin, nous découvrions les mouflons aux cornes arrondies, les daims à la robe légèrement tachetée et un adorable faon, les gracieuses gazelles, les ruminants chameaux et dromadaires dont nous avions bien du mal à distinguer lequel avait qu'une bosse et celui qui en avait deux. Il nous était recommandé de ne pas nous pencher au- dessus des porcs-épics qui, importunés, auraient pu nous lancer un de leurs pics. Comme il en traînait toujours autour d'eux, nous en étions persuadés alors qu'ils sont inoffensifs. Les autruches nous paraissaient agressives à côté des nandous ou des émeux . Les volières de perruches étaient assourdissantes; néanmoins , nous prolongions notre station pour admirer le plumage coloré des diverses variétés. Les babarayous muticolores(les perroquets) n'étaient pas loin et nous voulions absolument les faire parler :<< jacot...cacahouète à coco>>. Ils savaient bien réclamer leur dose de fruits d'arachides avec leur coque qu'ils décortiquaient bec et ongles.En fin de secteur, un important poulailler présentait de nombreuse espèces de volailles du coq anglais à la poule bressane, en passant par les dindons et les pintades. Le gibier à plumes n'était pas loin avec ses faisans argentés ou dorés,les canards cancanant et les pigeons roucoulant. En cages, les rapaces comme le milan ou le vautour nous donnaient froid dans le dos. Le grand duc nous toisait du haut de son perchoir. Plus paisibles , les paons faisaient la roue quand nous les sollicitions:<< Léon!>> suivi d'un sifflement combiné d'une brêve, d'une longue et d'une série de courtes stridulations. Les échassiers se déplaçaient élégamment et sans bruit. Nous ne nous attardions pas devant les cages des hyènes dont nous connaissions bien le cri dans la nuit à la campagne. Leur odeur était encore plus insupportable que celle des fenechs ou des chacals faméliques.Nous étions aussi fascinés par la féline et
redoutable panthère noire que par son cousin le léopard. Les lionnes et le vieux lion avaient un appétit féroce. L'heure du repas intervenait juste avant la fermeture du zoo. Nous avions pris la peine de réserver une longue séquence
aux facéties des babouins et des gibbons que nous gavions de cacahuètes.Cygnes, ibis, flamants roses, pélicans évoluaient dans les bassins. Nous ne serions pas repartis sans aller voir les énormes tortues de mer et enjamber le grillage pour chevaucher la plus grosse d'entre elles.
Blanquer
Blanquer

le 24/02/2008 à 10:34

- JACQUELINE l'alligator
et
- OURSUS l'ours brun, ont battu des records mondiaux en matière de longévité.

- HECTOR, le plus vieux condor des Andes du monde encore en vie en 2006 mais l'est-il encore en 2008?, serait âgé d'une centaine d'années mais sa vue aurait considérablement baissé selon son protecteur le Docteur HAFFSI.

Seddik
Seddik

le 27/02/2008 à 18:05

Bonsoir Professeur,
toi qui connait bien la regie,est-ce-que tu te rappel du gardien du jardin d'éssai, on l'appelait Mr. 4 DOIGTS,qui étais sévére avec les jeunot mes Amitiés
professeur
professeur

le 07/03/2008 à 15:54

Sameh'ni ia Seddik! Si j'ai tardé à répondre c'est que je voulais vérifier si "4 doigts" était celui que nous appelions "Canard" et que nous supposions être un blessé de guerre.Sa démarche lors de ses déplacements et sa station debout,les pieds largement écartés quand il guettait nos faits et gestes lui avaient valu ce surnom. Lorsqu'il nous surprenait à marcher sur les plates-bandes, à nous pendre aux lianes ou à tirer sur les régimes de cocoses, comme il ne pouvait pas nous courir derrière il usait fortement et longuement de son sifflet à roulette.Nous détalions alors comme des lapins graignant l'arrivée de ses collègues. Quand il se trouvait entre la sortie et le lieu de nos tours de force, nous nous sauvions dans le direction opposée. Un jour où il nous avait aperçus sans se manifester, il nous attendait à la sortie pour nous attraper. Surpris nous avions pris notre air le plus innocent pour répondre à son interpellation. Il s'en prenait à José, le petit blond qu'il avait reconnu lançant des pierres pour faire tomber les cocoses. Plein
de sang froid et de culot, mon copain lui répondit:<< ce n'est pas moi Monsieur, j'ai vu aussi ce petit blond, c'est un voyou que je connais et je vous le montrerai la prochaine fois que je le verrai dans le coin.
- Ah bon! si c'est comme çà, vous pouvaient aller mais n'oubliez pas que je vous surveille.
>>
Nous sommes sortis en marchant calmement jusqu'au tournant du dispensaire et, une fois hors de vue nous avons éclater de rire en courant.
Ebqa a'la k'ir. Avec toutes mes amitiés, à toi et aux tiens.
jacky pour souhila H
jacky pour souhila H

le 18/03/2008 à 19:26

JARDIN D’ESSAIS DU HAMMA

Tout est fin prêt pour l’ouverture

Fermé depuis plus d’une décennie, le Jardin d’Essais du Hamma sera ouvert à la fin du mois courant.

La réhabilitation de ce joyau de 32 hectares, créé à partir de 1832, tire à sa fin. Il ne reste que les dernières retouches à finaliser.
L’ouverture du jardin botanique est très attendue par le grand public et les habitants des cités alentour dont beaucoup y ont passé leur enfance et leur jeunesse. La réhabilitation de ce site abandonné et délabré a été rendue possible grâce au concours d’experts français. Une mission de coopération avec les conservateurs de la mairie de Paris a permis de réaliser un travail minutieux.
Le Jardin a repris ses droits. L’eau coule de nouveau et les plantes fleurissent redonnant vie à ce haut lieu de détente qui a, néanmoins, perdu près de 400 à 600 espèces de plantes rares. Mais il en reste quand même 30 000 espèces. Les allées sont illuminées par 220 lampadaires nouvellement installés.
Le nouveau statut du Jardin d’Essais a favorisé l’évacuation d’une quarantaine de familles qui occupaient des maisons dont certaines de styles mauresque et colonial.
La réhabilitation a également touché les carrés botaniques qui désormais renferment des plantes médicinales et utilitaires. Il y a aussi la réouverture de l’école d’horticulture du Jardin pour la formation d’horticulteurs et de paysagistes. Une spécialité qui fait cruellement défaut et dont l’importance s’est fait ressentir ces dernières années.
Le Jardin d’Essais du Hamma c’est aussi le zoo. Il reprendra ses droits de cité dans le guide des endroits à visiter avec le retour des pensionnaires du zoo actuellement au parc zoologique de Ben Aknoun. Des singes, des rapaces, des alligators et des oiseaux égayeront les cages au grand bonheur des petits et des grands.
A noter que le prix d’accès est fixé à 20 DA pour les enfants et 30 DA pour les adultes.
Souhila H.


professeur
professeur

le 25/03/2008 à 16:15

Bonjour Souhila H.,
Nous sommes heureux d'apprendre que le cri d'alarme de M.Salim "Le poumon de la capitale dans l'agonie: sauvez le Jardin d'essai" du 15/1/2003(cf Elwatam.com du 23/1/04) ait été entendu et qu'enfin ce magnifique parc soit rendu au public pour la plus grande joie des promeneurs et des enfants du quartier notamment.Bien amicalement.
professeur
professeur

le 28/05/2008 à 00:02

Jacky de "la cour d'en bas" a-t-il pu revoir dernièrement "la baigneuse nue du grand lac"qui avait quitté son piedestal quand, en 2006, Jacky de la Régie avait voulu la saluer?
La belle aurait depuis peu regagné sa place après son séjour chez un responsable qui avait dû l'oublier dans un coin.
A la suite d'une longue enquête, un journaliste d'investigation aurait retrouvé la trace de la gracieuse naïade.
Hélas! Il n'aurait pas survécu à sa soif de vérité et de la sauvegarde du patrimoine.
professeur
professeur

le 15/06/2008 à 17:52

Le 26 mai dernier, le Cercle Algérianiste nous a proposé une remarquable conférence présentée par M.André BRETON.
En moins de deux heures, ce Constantinois a réussi à nous faire croire qu'il connaissait mieux que nous le Jardin d'Essai, diapositives à l'appui.
Il est vrai que sa "partition à quatre mains" reposait sur les compétences d'éminents botanistes du couple dont l'épouse Algéroise-projectionniste du moment-avait vécu contre, tout contre, l'entrée Ouest du parc,dans la Maison Estève, boulevard Thiers.
Aujourd'hui,l'enseigne qui surmonte le portail de cette entrée,résume l'histoire originelle de ce merveilleux Eden où nous avons vécu des jours heureux:<<Jardin du Hamma>>
Pour nous, le Hamma était le nom d'un quartier que nous connaissions bien. Pour autant, nous n'avions jamais fait le rapprochement entre sa signification, en arabe, de fièvre et le fait que le Jardin d'Essai avait été gagné sur un zone marécageuse.
Blanquer nous avait précédemment rappelé le dur labeur de ceux qui, avec des outils rudimentaires, avaient défriché le terrain à la sueur de leur front pour mener à bien une des premières missions que l'Armée Française s'est donnée dans ce pays qui ne s'appelait pas encore l'Algérie.
Dès l'année du débarquement,afin de promouvoir le développement de l'agriculture, une ferme expérimentale était créée à Bab-el-Oued, sur l'emplacement où fut érigé plus tard l'Hôpital Maillot.Une autre tentative de ferme modèle située sur les deux rives de l'Harrach, à Maison-Carrée, sera autorisée par le Maréchal Clauzel pour tester la culture des plantes coloniales.
L'année suivante,était décidée la création d'une pépinière royale, un<<petit jardin d'essai>> sur 5ha situés approximativement sur l'emplacement de l'usine électrique de la Compagnie Lebon, à côté de l'hôtel-restaurant du "Petit Jardin d'Essai", cette brasserie ou la jeunesse du quartier se retrouvait pour "taper le carton",secouer énergiquement le flipper ou disputer des parties acharnées de baby-foot.(à suivre)
SERER Jean Claude
SERER Jean Claude

le 28/07/2008 à 18:39

Je débarque dans ce forum et me suis régalé à la lecture de toutes ces anecdotes sur le" Jardin d'Essais" que je connaissais très bien. Il ne me semble pas avoir lu qu'outre les cocos nous ramassions des boules de sapins d'us ( es-ce la bonne orthographe?), ancêtres du savon et avec lesquelles ma mère faisait des lessives...
professeur
professeur

le 29/07/2008 à 23:09

Bonjour Jean-Claude Serer et bienvenue sur le site où les copains du Stade Municipal- de la rue de Lyon et au-dessus- nous manquaient un peu: tu viens de donner le coup d'envoi.
Pour en revenir au sapindus du Jardin d'Essais, je t'invite sur "la terrasse"
toujours dans forum,le 13/04/08.
Hier, curieusement, Florence ma fille cadette est venue nous vanter tout l'intérêt de cette noix de lavage qui peut être utilisée dans la machine à laver le linge à raison de trois ou quatre fruits de cet "arbre à savon". Il est possible de les réutiliser 2 à 3 fois à 30 ou 40°, 2 fois à 60° ou une seule fois à 90°. Après avoir écouté la leçon, je l'ai renvoyée sur Forum pour apprendre que sa grand-mère n'ignorait en rien la teneur en saponine de ces noix.
Bien amicalement
JC SERER
JC SERER

le 04/08/2008 à 17:59


Merci PROF pour tes encouragements.
Tiens je me souviens de jeux au Jardin d'essais que d'autres ont aussi dû connaitre.
Vous vous souvenez de l'allée dite "des bambous", une véritable jungle dans laquelle on se glissaient avec délice.
Ainsi, une fois , on a entreprit avec des copains d'en couper de jeunes pousses et d'en faire des javelots.
Une vrai bataille rangée entre nous, ça sifflait aux oreilles. Mais ce qui a aussi sifflé, c'est celui du gardien qui nous a fondu dessus.OUAH, quelle envolée de moineaux, on a filé dans toutes les directions pour se regrouper un peu plus loin, car le jardin n'avait
aucun secret pour les (gentils) garnements que nous étions!
A bientôt...
SYLVETTE BENEJEAN
SYLVETTE BENEJEAN

le 12/09/2008 à 21:30

Bonjour les Ruisséens - Ah ce Jardin d'Essai, que de beaux souvenirs on ne peut l'oublier - Avec mon école il y avait le Zoo c'était les découvertes... Avec ma Famille il y avait les promenades et dans allée c'était toutes les fragrances... Je pense aux agrumes, les citronniers, les orangers, les mandariniers, les kumkats, les cédratiers, quel parfum!!! il y avait de superbes fruits c'était assez tentant...Nous trouvions des caroubiers, les caroubes étaient très douces heureusement qu'il y avait des fontaines pour nous rafraichir un peu!!!!Je me souviens du gardien, oh il en fallait bien un de surveillant avec tous ces chenapans!!!! Amitiés ruisséennes - SYLVETTE
SYLVETTE BENEJEAN
SYLVETTE BENEJEAN

le 12/09/2008 à 21:33

...les allées.. A bientöt - Il fallait que je corrige mes fautes -
professeur
professeur

le 12/09/2008 à 23:18

Alors que Sylvette nous enivrait dans les allées aux parfums subtils exhalés par les agrumes,une galéjade est venue me dégriser. En effet, par ailleurs,j'avais beau faire travailler ma mémoire, je n'avais jamais vu l'un des chenapans en question grimper sur un cocotier du Chili.
SERER Jean Claude
SERER Jean Claude

le 14/09/2008 à 19:09

Qui s'y frotte, s'y pique...
professeur
professeur

le 02/12/2008 à 19:15

Que le temps passe vite! Il y a bientôt six mois, j'avais suspendu le compte-rendu de la conférence de M.Breton sur le Jardin d'Essais au moment où je parlais de la pépinière royale.C'était l'occasion de citer l'oeuvre de son Directeur de l'époque pendant un quart de siècle, le célèbre ingénieur agronome Auguste HARDY.
Dans le dernier numéro de la revue"Aux Echos d'Alger",Marcelline SAmpol de Maison-Carrée,son arrière-arrière petite fille, nous retrace la vie de ce grand homme.
LE RUISSEIN
LE RUISSEIN

le 03/12/2008 à 10:32

la presse locale nous annonce que le jardin d'essai vient d'aquerrir du zoo de Londre,une panthére noire (race trés rare)et un jaguar, auparavent il avait recu trois kangourous ainsi qu'un ours.La presse annonce également que la réouverture du jardin sera faite trés prochainement aprés un lifting qui aura duré plusieurs années.voila pour le jardin
professeur
professeur

le 05/12/2008 à 19:32

Bonjour le ruisséen,
Dans le prochain chapitre du" Livre de la Jungle" du J.E. les enfants du quartier vont donc pouvoir bientôt découvrir les nouvelles aventures de Bagheera et de Baloo venus remplacés la panthère noire et Oursus que nous avons connus à notre époque. Amitiés
GILBERT MOLINA
GILBERT MOLINA

le 22/01/2009 à 19:08

LE JARDIN D ESSAI QUE DES SOUVENIRS..L ILOT AVEC DES SCULTURES SUR LES ARBRES DE L ILOT..DES COEURS BRISES AVEC DES FLECHES..POURQUOI ELLES DOIVENT ENCORE EXISTE ON VA DEMANDER A ZOBEL QUI A EU LA CHANCE D Y ALLER S IL A VUE MON NOM J EN PROFITE POUR LA CONFUSION QUE J AI COMMIS DANS UN DE MES MESSAGES..J AI CONFONDU ZOBEL AVEC LE TRANSPORTEUR FOLLACO..FOLLACCO ..FERRIGNO LES ROIS DES DEMENAGEURS TRANSPORTEURS..QUAND A LA FAMILLE ZOBEL S ILS LISENT MON MESSAGE QU IL ME CONFIRME QUE YVON ZOBEL A BIEN EXISTE..SINON JE COMMENCE A CROIRE QUE J AI ASEIHMER???OUI LE JARDIN D ESSAI QUE DES BONS SOUVENIRS LE RETOUS DU CINEMA ROXY LE SOIR OU DU MUSSET OU MONDIAL A PIED ET QUE L ON TRAVERSAI DE NUIT LE JARDIN D ESSAI DU HAMMA JUSQU A LA REGIE SORTIE PRES DE CHEZ LES SOEURS..ET LE PENDU DU JARDIN D ESSAI ENCORE UNE IMAGE DANS MA MEMOIRE..SI CERTAINS CE RECONNAISSENT DANS CETTE DESCRIPTION..A EUX DE M ENVOYER UNE REPONSE..ON CE CONNAIT...ON C EST CONNU..MAIS LE TEMPS A FAIT QUE NOTRE PASSE JE LM ESPERE NE NOUS FERRA PAS REGRETTER CE QUE NOUS AVONS FAIT DEPUIS...CE QUI NOUS A PERMIS D ETRE CE QUE L ON EST AUJOURDHUI..C EST A DIRE..A CHACUN DE NOUS DE PENSER CE QU IL PENSE DE SON "SOI-MEME"
professeur
professeur

le 25/01/2009 à 19:28

Bonjour Gilbert MOLINA,
Fallait-il être casse-cou pour
escalader les grilles du Jardin d'Essai,le soir, après sa fermeture.
L'insouciance de l'adolescence nous faisait courir le risque supposé d'être surpris par un gardien ou d'être coursé par un chien de garde.
Le courage nous permettait de franchir crânement la diabolique allée des dragonniers(dracaenas)avant d'affronter
les craquements des ficus géants donnant accès à l'envoûtant jardin anglais à la nature luxuriante.Nous étions ravis de notre tour de force, une fois parvenus boulevard Thiers prolongé.
Pour mémoire,il convient d'ajouter aux cinémas de Belcourt le Ritz,rue de l'Union et le Caméra ,rue de Lyon en face de l'arsenal.Amitiés
Lucien PIC de la cour des miracles
Lucien PIC de la cour des miracles

le 31/03/2009 à 13:42

Je n'ai peut-être pas choisi la bonne rubrique mais le jardin d'essai si joliment décrit m'incite à féliciter les auteurs de ces quelques articles absolument fantastiques découverts et dévorés avec passion tout au long de mes visites sur ce site.
Je félicite toutes ces personnes pour leur talent de conteur et je suis fier de les avoir côtoyés un jour ici ou là.
professeur
professeur

le 31/03/2009 à 18:33

Salut Lucien PIC,
Au nom de tous les intervenants du Jardin d'Essai, je te remercie pour tes compliments. Il ne te reste plus qu'à alimenter ces pages des anecdotes de ta jeunesse dans ce fabuleux espace de jeux. Bien cordialement.
professeur
professeur

le 02/05/2009 à 14:48

Enfin, le Jardin d'Essai devrait ouvrir ses portes quinze ans après avoir été fermé au public. Après travaux,l'inauguration a eu lieu aujourd'hui et une exposition sur le J.E. d'hier et d'aujourd'hui interessera en premier lieu les riverains et leurs enfants.
madjid mazouz
madjid mazouz

le 01/11/2010 à 22:57

Monsieur le Professeur je tiens vivement a vous saluer et vous remercier de ce grand temoignage sur le jardin d essais ou jai passe la moitie d une vie en y habitant avec mes parents quel emouvant recit feu mon pere etait le directeur de ce musee vegetal il a consacre toute sa vie a le maintenir en vie l etat algerien l en a bien remercie en le jetant a sa retraite dans une cage a poule pour bons et loyaux services

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